Réunion plénière
du projet AgriPV-ER
Le 22 mai, les membres du projet AgriPV-ER se sont réunis pour une réunion plénière, à l’observatoire de recherche atmosphérique SIRTA, sur le campus de l’École Polytechnique à Palaiseau.
Ce projet piloté par Jordi Badosa (Laboratoire de Météorologie Dynamique – IPSL), étudie l’agrivoltaïsme (AV) – l’agriculture associée à une infrastructure solaire photovoltaïque – qui présente des avantages potentiels sur la production alimentaire, les besoins en eau d’irrigation et la production d’énergie. Il vise à déterminer les avantages et les limites de l’AV, minimiser ses impacts environnementaux négatifs et maximiser ses externalités positives.
Après un point général sur l’avancement du projet, les recrutements et le calendrier des livrables, ainsi que les publications acceptées et les évènements auxquels les membres du projet ont participé, chaque tâche a pu détailler l’état de ses recherches :
- La tâche 1, pilotée par Jordi Badosa sur l’optimisation de la ferme agriphotovoltaïque du SIRTA, avec un suivi holistique, dynamique et non intrusif des ressources en eau, de l’état des plantes, du sol et de la production d’énergie.
- La tâche 2, pilotée par Nicolas Viovy (Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement, LSCE) qui développe un modèle d’AV générique pour réaliser des études d’évaluation à l’échelle locale (avec le démonstrateur du SIRTA) et régionale dans la région euro-méditerranéenne.
- La tâche 3, pilotée par Philippe Drobinski (Energy4Climate, E4C), qui étudie le potentiel de résilience des systèmes AV aux événements hydrologiques extrêmes (vagues de chaleur, sécheresses météorologiques et agricoles) dans les climats actuels et futurs.
- Enfin, la tâche 4, pilotée par Mathilde Marchand-Lasserre (Mines Paris – PSL), qui analyse l’impact environnemental des systèmes à l’aide d’une analyse de cycle de vie améliorée et d’un indicateur de performance du lien eau-énergie-alimentation à l’échelle locale et régionale.
Cette journée a également été l’occasion de découvrir les équipements installés sur le toit du SIRTA, de nombreux capteurs permettant d’analyser le vent, l’humidité, la température, la pression atmosphérique, les radiations ou encore les particules dans l’atmosphère. Nous avons même eu la chance d’assister à l’envoi d’un ballon-sonde, communiquant des données similaires par radio à plus de 30km d’altitude. Enfin, nous avons pu découvrir la ferme agriphotovoltaïque du SIRTA, utilisée comme référence pour les travaux des différentes tâches d’AgriPV-ER, avec ses cultures de luzerne et de blé.
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